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Santé

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André Léonard

février 7, 2025

74 % des besoins en pharmaciens sont non comblés dans les urgences des Laurentides selon la dernière enquête menée par l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (A.P.E.S.). Tristement, ce chiffre s’élève à 100 % en dialyse rénale : il s’agit d’une découverture complète dans ce secteur de soins, en dépit de la vulnérabilité des patients dialysés.

Les besoins en soins pharmaceutiques subissent une pression toujours croissante, notamment en raison du vieillissement de la population et de la multiplication des maladies chroniques. Et rappelons que les pharmaciens d’établissement, qui prennent en charge toutes les activités professionnelles liées à la prise de médicaments, sont sans équivoque des maillons essentiels de l’offre de soins.

La situation est d’autant plus préoccupante considérant que les pharmaciens d’établissement, et conséquemment les patients, subissent actuellement les conséquences de l’inaction du gouvernement Legault face au renouvellement de leur entente de travail échue depuis près de deux ans. À l’occasion de l’étude des crédits budgétaires du MSSS en avril dernier, le ministre de la Santé, Christian Dubé, déclarait que les négociations étaient en cours. Mais en réalité, les négociations ne sont pas encore commencées selon l’A.P.E.S. Les représentants de la partie patronale affirment encore à ce jour ne pas avoir le mandat de négocier.

 

Extrait : Linda Vaillant, Directrice Générale de l’A.P.E.S et pharmacienne

 

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