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Santé

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André Léonard

septembre 3, 2021

Après Mont-Laurier en avant-midi, la Coalition Santé des Laurentides a fait un arrêt à celui de Rivière-Rouge

Bien que la mission première du Centre de services de Rivière-Rouge soit la psychiatrie, il n’y a aucun psychiatre qui y travaille à temps plein. Seules deux ressources y travaillent à temps partiel, à raison de 4 jours et 8 jours par mois. « On constate un manque préoccupant de médecins spécialistes. Les besoins en psychiatrie demandent l’attention immédiate d’un spécialiste. Pour le moment la clientèle doit s’en remettre à des médecins psychiatres dépanneurs.

À l’heure actuelle, le Centre est en mesure d’accueillir les personnes présentant des problèmes de santé mentale en phase aiguë grâce à des médecins omnipraticiens « dépanneurs » », souligne Dre Lyne Couture, médecin de famille, membre du comité directeur de la CSL et vice-présidente de l’Association des médecins omnipraticiens Laurentides-Lanaudière (AMOLL).

Le maire de Rivière-Rouge, Denis Charette, est inquiet pour l’avenir du Centre. « Nous avons une population vieillissante et certaines personnes sont plus démunies. Nous avons besoin de ressources et surtout d’un plan de match pour que le Centre de services de Rivière-Rouge puisse réellement et pleinement jouer son rôle à l’égard de la psychiatrie, notamment pour desservir adéquatement les Hautes-Laurentides. On nous a annoncé la venue d’une aile psychiatrique à l’Hôpital de Saint-Jérôme, mais sachant que la situation est également inadéquate là-bas, cela rajoute à l’incertitude pour Rivière-Rouge»

« Collectivement, nous avons une responsabilité envers la population laurentienne : celle de rendre accessible un ensemble de services le plus complet possible. C’est pourquoi nous demandons au gouvernement de nous donner les moyens d’assumer cette responsabilité en mettant le bien-être de nos concitoyennes et de nos concitoyens au cœur de ses priorités pour nous per[1]mettre d’offrir des soins de santé primaires et secondaires à proximité », conclut Dr Daniel Picard, médecin spécialisé en médecine nucléaire et président de l’Association des médecins et profes[1]sionnels pour l’avancement de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme.

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