Le candidat libéral dans Laurentides-Labelle, aux prochaines élections fédérales, Antoine Menassa, s’est retrouvé sous les projecteurs hier, alors que le bureau d’enquête de Québecor a révélé que le candidat libéral aurait entretenu des liens étroits avec le parti du président libanais, Michel Aoun, très contesté dans son pays.
M.Menassa , selon le Journal de Montréal était jusqu’à mardi, président de la section montréalaise du Conseil d’organisations canadiennes libanaises, une organisation qui promeut et défend le parti de Michel Aoun au Canada.
Selon un porte-parole libéral, le Parti libéral du Canada avait pourtant demandé à M. Menassa de se retirer de son poste de président de l’organisme lorsqu’il s’est porté candidat pour le parti.
Toutefois, le Registre québécois des entreprises révèle que M. Menassa a seulement abandonné son poste de président de l’organisme, mardi, dès que le Bureau d’enquête a commencé à s’intéresser à son cas.
Le président Michel Aoun, dont le parti s’appelle officiellement, le Courant patriotique libre, est un personnage controversé en raison des accords qu’il a passé avec le Hezbollah libanais (une organisation reconnue comme terroriste par le Canada) pour obtenir le pouvoir.
En réaction, M. Menassa a soutenu qu’il avait quitté son poste de président de l’organisme montréalais, le 19 août dernier, alors que le Registre québécois des entreprises indique plutôt qu’il l’a fait, mardi de cette semaine.
